Ioannina est la ville la plus importante d'
Épire, au Nord-Ouest de la
Grèce.
C'est le chef-lieu du district régional d'
Ioannina, ainsi que la capitale de la périphérie d'
Épire,
mais aussi celle du diocèse décentralisé d'
Épire-Macédoine occidentale.
Pendant longtemps, la ville se limita à la forteresse.
Au
XIXe siècle, elle fut la capitale d'
Ali Pacha, le gouverneur d'
Albanie, de
Macédoine et de
Thrace, nommé par l'empire ottoman,
et qui fut tué en
1822 par des agents du sultan dans le monastère de Panteleïmon sur l'île située au centre du lac Pamvotis,
après un siège au cours duquel la ville fut détruite.
Un bureau de poste autrichien y fut ouvert en
1857. On y utilisa des timbres du
Levant autrichien.
Par la suite, on y utilisa également des timbres du
Levant italien.
______A y perdre son latin...Voici un timbre atypique italien avec 3 surcharges distinctes.
Il s'agit d'un timbre courant italien affublée de la surcharge "
Janina".
Janina est un autre nom de
Ioannina, capitale de l'
Epire dans laquelle l'
Italie avait installé un comptoir dit du "
Levant".
Partant de là , on comprend aisément la présence de la valeur en piastres.
Mais que dire de la valeur supplémentaire "
SANTI 40" ?
Deux valeurs pour un même timbre? Une erreur?
En fait, Santi 40 se réfère aux "
Quarante martyrs de Sébaste".
La ville en question est celle de
Sarandë en Albanie.
Si ceci est explicable, il est plus difficile d'expliquer la présence de cette surcharge.
Les 2 surcharges font références à des endroits géographiquement distincts l'un de l'autre.
Il est probable que la mention Santi 40 soit accidentelle, ou alors intentionnelle.
La surcharge Santi 40 n'a jamais été officielle et n'est reprise nulle part, mis à part dans quelques littératures très spécialisées.
L'
oblitération, quant à elle, est très belle et existe bel et bien.
Elle se lit très bien en négatif (si l'on met le texte en blanc).
Voir également
ce sujet.